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ft. FRIDA GUSTAVSSON ; fuck yeah cocaine ▬ (c) tumblr

Ϟ t'as quel âge, t'es originaire d'où ? t'es né quand ? t'as un compagnon ? dis nous tout! Ah alors ne commencez pas à m’oppresser avec toutes ces questions ! Bon moi c’est Esfir, je suis russe, pour être totalement honnête je suis une noble russe et donc je suis déjà très riche mais voilà, j’aime la mode et je voulais être celle qu’on voit sur les affiches etc. J’ai vingt ans, je sais, c’est jeune mais j’ai commencé il y a quatre ans, en 200 donc et je peux vous assurer que depuis j’ai fais du chemin. Je suis venue habiter en Angleterre il y a deux ans. Je suis en couple pour le moment mais bon, c’est une histoire plutôt compliquée ! Sinon et bien c’est tout, non ?
Ϟ depuis quand et comment est-ce que t'es devenu mannequin ? Je suis mannequin depuis 4 ans. Tout à commencé lorsque j’ai été chez une amie, dormir. Son père est un directeur d’agence en Russie et lorsqu’il m’a rencontré le soir même, il m’a demandé si j’avais envie de devenir mannequin. Je savais qu’il avait décroché quelques contrats pour des mannequins que j’admirais et je n’ai donc pas hésité une seconde pour dire oui, surtout que j’avais juste l’âge pour défiler à Paris : seize ans.
Ϟ et le succès, ça commence à venir ou s'est-il déjà établi dans votre carrière ? Il est bien présent, ça m’est déjà arrivé quelques fois dans la rue, surtout lors des fashion week, que des jeunes filles ou même des hommes me demandent de faire une photo avec eux, qu’ils aiment ma façon de poser et de marcher etc. Je suis vraiment contente d’être reconnue dans le monde de la mode car c’est un milieu qui me passionne beaucoup ! C’est vrai qu’il est assez difficile de se faire un nom, mais j’ai eu ma chance lorsqu’un créateur m’a engagé pour être la first face de son défilé haute couture, j’avais une robe des plus sublime et j’ai su capter l’intention de toute le monde. C’est ça être une mannequin, imposer son respect et son élégance, sa beauté.
Ϟ quelles sont les habitudes que tu as changé depuis que t'es mannequin ? A vrai dire… Aucune. Si, celles d’être une gentille fille agréable etc. Je suis professionnelle mais je suis toujours cette fille qui se fou un peu de la vie et qui se fiche totalement de se détruire puisque de toute façon elle s’emmerde trop pour faire autre chose.
Ϟ à quoi aurait ressemblé ta vie si t'étais pas devenu mannequin ? Lorsque j’avais seize ans et que je n’avais pas encore eu l’opportunité de devenir modèle, je voulais devenir journaliste pour la mode. Mais je savais que ça n’allait pas être facile alors j’avais étendu mon ambition à « devenir journaliste », après j’ai toujours été quelqu’un qui vise loin alors je voulais devenir présentatrice du JT ou vous savez, la nouvelle Anna Wintour !

❝ Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition ❞ — fight club.

Aujourd’hui fut le premier jour du reste de ma vie. J’aurais pu choisir n’importe quel autre jour, tout les autres jours à vrai dire. Mais non, aujourd’hui fut le premier jour du reste de ma vie, aujourd’hui et pas un autre jour. Aujourd’hui, ma mère est morte. Ma raison de continuer dans la mode, ma seule et unique raison de vivre une belle vie, une longue vie s’en est allé alors qu’un connard avait trop bu et avait prit le volant. Depuis je ne vaux vraiment pas mieux que cet homme qui à tué ma mère, qui s’est lui-même tué. C’était en 2007, j’étais encore une jeune débutante, voire trop jeune, mais poser, défiler était toute ma vie oui mais je perdais plus vite mon peps naturel, mon envie et toute ma rage de vaincre. J’allais continuer ma lente descente aux enfers si une fille ne m’avait pas proposé des « vitamines », tu verras, ça te boosteras, qu’elle m’avait dit. J’en avais pris, d’abord un, puis deux, j’en reprenais sans cesse, jusqu'à ce que je me rendis compte que je ne pouvais pas m’en passer. Ca, l’alcool à outrance, les hommes… Mon corps fragile de vierge fut très vite bafoué, salit par tout ces hommes mais je ne vivais plus, je ne faisais qu’exister et travailler. Puis il est arrivé, ce crétin trop sur de lui, il avait une clope entre les lèvres et une dégaine de paumé. Je l’ai pas trouvé beau, au début. Je trouvais qu’il avait l’air d’un déchet, il était grand, trop grand, mince aussi, beaucoup trop mince. Je ne pense qu’a la mode et.. il aurait fait un bon mannequin. Sinon c’est par la mode que je vis, que je mange (ou pas) et que je dors. Avery était un jeune anglais, il venait tout juste de débarqué et ne pratiquait pas du tout la langue, je l’ai rencontré dans une rue, il cherchait un lieu, un hôtel je crois bien. Je l’ai accompagné puisqu’il ne comprenait rien et que, à l’époque, mon anglais n’était pas assez bon pour tout lui expliquer. On s’comprenait pas au début, je sais pas trop comment on a fait notre compte pour atterrir dans le lit de sa chambre d’hôtel. C’est pas comme si il était tard et que j’étais défoncé, non on était clean, il devait être quoi… 15 heure. Et on a baptisé son lit, comme ça, et je me suis cassé. Normalement je n’aurais pas du le revoir ce type, je veux dire je suis partie comme ça sans lui laisser mon numéro de téléphone, je crois qu’il ne connaissait même pas mon prénom, moi je connaissais le sien puisqu’il avait du le donner à la réception de l’hôtel, mais on s’est revu, à une soirée. Je devais bien me douter que ce type et moi on allait se créer le même genre d’entourage, parce que finalement on est semblable. Et ça a duré comme ça longtemps, deux ans pour être précise, on est devenu amis, très bon amis, et même parfois amis avec quelques avantages. Mais jamais on a formé un couple, ni lui ni moi n’étions du genre à tomber amoureux, à le déclamer sur tout les toits et à rester fidèle. Mais bon, tout à changé, bien sur. J’étais allongée sur mon lit, je ne pensais à rien, écoutant tout simplement un cd d’un ballet pour lequel j’avais une répétition le lendemain quand mon père m’appela, c’était il y a un an, a peu près, en fait ça fait plutôt quelques mois, je ne sais plus exactement. Mais je suis descendue, mon père me présenta alors Nathanaël. « Je te présente ton futur fiancé » ouais, c’était ça ses mots exacts, mon père était un aristocrate russe qui me faisais chier. Parce que la famille de Nathanaël était riche, que la nôtre était noble, les deux familles avaient trouvé un arrangement : nous allions nous marier. « Non. » avais-je alors dis, remontant immédiatement dans ma chambre. Quelques instants plus tard, j’entendis quelqu’un toqué à la porte, ce n’était pas mon père, il serait entré sans toqué lui. « Entrez. » lâchais-je simplement en attendant que l’inconnu se fasse connaitre. C’était lui : Nathanaël. Il m’expliqua un tas de choses, la première étant qu’il ne voulait pas plus que moi se marier avec moi, sans me vexer bien sur ce à quoi j’avais acquiescé.« J’en ai marre, marre de mon père qui dirige ma vie, excuse moi mais on ne se mariera pas. » le jeune homme avait alors lâcher un rire franc, il était d’accord avec moi : tant mieux. Sauf que nos parents ne l’entendait pas de cette oreille là, les siens voulaient devenir aristocrates, les miens voulaient assurer un bel avenir à la fortune familiale. Alors on s’est vu et revu etc, jusqu'à ce que le voir devienne un véritable plaisir pour moi, jusqu'à ce qu’il devint une des rares personnes à me faire rire. Jusqu'à ce que nous cédions à la folie de nos parents, jusqu'à ce que nous échangions ce premier baiser. J’étais désormais amoureuse de deux hommes, de l’un plus que de l’autre mais Avery ne semblait pas se rendre compte que je l’aimais, peut être ne m’aimait-il pas ? Alors que Nathanaël m’avait tout de suite demandé de nous mettre ensemble, j’avais accepté, bien sur. Le soir même j’allai rendre visite à Avery, chez lui. Je toquai à la porte de son appartement et une jeune femme encore décoiffée ressortit précipitamment, elle laissa donc la porte ouverte et je me glissai à pas de loups à l’intérieur de l’appartement lorsque j’entendis les premiers accords d’une musique provenir du salon. Quand j’arrivai dans son salon, Avery leva les yeux sur moi et s’arrêta de jouer, il ne se leva pas, se contentant de prendre une clope dans son paquet et de commencer à la fumer. Ce ne fut que lorsqu’il fut à la moitié de sa clope que je m’approchai, je balançai mon sac sur le canapé à coté de lui et attrapai sa cigarette que je glissai entre mes lèvres avant de m’asseoir à califourchon sur ces genoux. Nous étions des sortes de sexfriends, alors il s’attendait surement à une petite sauterie, ce qui expliquait ses mains baladeuse sur mes cuisses. Je tirai longuement sur sa clope avant de recracher la fumée en l’air et d’écraser le mégot sur le cendrier qu’il y avait derrière moi. « Arrêtes ça. » dis-je alors que le jeune homme avait entreprit de faufiler ses mains sous mon t-shirt. Il m’attrapa par les hanches et me déposai pas vraiment délicatement à ses coté « Toi arrêtes ça. » dit-il. Je soupirai et il se leva enfin « Je sais Esfir, tu croyais vraiment que j’allais pas m’en apercevoir ? » je haussai un sourcils en le regardant, il ne s’énervait pas, lui ? Rarement. Il constatait. Toujours. « On est pas marié. » déclarais-je. Je me levai aussi, passai une main sur le torse nu de mon ancien amant, le doigt descendant entre ses pectoraux, jusqu'à son nombril avant que ma main ne viennes agripper sa ceinture. « Je ne serai pas celui qui gâcherai ça. » déclara-t-il. Il prit mon poignet fermement dans sa main et me repoussa avant d’enfiler sa chemise. J’attrapai mon sac et me retournai vers lui, non jamais je ne lui avais dit, jamais il ne me l’avait dit mais je formai silencieusement les mots, en anglais, sur mes lèvres, je l’aimais. Plus que tout. Mais ce n’était pas lui qui satisferait mon père, ce n’était pas lui qui était si doux avec moi, qui se comportait en gentleman. Voilà plus ou moins où j’en suis, je suis en couple avec un homme que j’aime, mais qui ne me satisfait pas. J’ai déménagé en angleterre il y a deux ans et mon pays ne me manque pas, je suis amoureuse d’un anglais qui se fou de moi, mais je l’aime et la mode m’aime alors ça va. Je survis.
Enfin bon, j’aurais très bien pu continuer à survivre si je n’avais pas revu Avery lors d’un photoshoot. Il était devenu mannequin et je ne le savais même pas, on ne s’était plus vu depuis six mois mais déjà il avait imposé son propre style et on lui avait proposé le même contrat que moi. On devait poser ensemble « Je peux partir si tu veux, ce n’est pas pour un contrat… » dis-je, froidement. Il me lança un regard noir et répliqua, le sourire aux lèvres, sarcastique à souhait « Je ne voudrais pas risquer ta carrière. Non, reste, nous ne sommes pas des enfants. » mais c’est à peu près tout ce qui s’est passé, verbalement, entre nous car pour tout ceux qui voient les photos, il y avait autre chose entre nous ce jour-là. Quelque chose de plus puissant.




prénom/pseudo : FREAKANGEL âge : 18 ans pays : BELGIQUE présence : 7j/7 comment t'as atterri sur le forum ? by bazzart, je cherchais un forum étant donné que j'en ai quitté deux cette après midi (mes perso ne m'inspiraient plus :arrow:) qu'en penses-tu ? il est vraiment beau et j'espère qu'il tiendra longtemps car j'ai tendance à me poser sur un forum et à vouloir y rester longtemps.