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un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu.

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D. Faust Clarke Leatherby
D. Faust Clarke Leatherby
qui sème le big bang, récolte le gang bang

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un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. Left_bar_bleue85/100un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. Empty_bar_bleue  (85/100)

un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. Vide
MessageSujet: un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. Icon_minitimeDim 23 Oct - 19:57

un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. Tumblr_lrsmnbHx2L1qcdo8wo1_500
et soudain ton silence...

Y a deux façons d’atteindre le nirvana, une balle dans la tête ou bien Yeva. Dans ces conditions, il me reste quoi ? Boom. Un trou dans la tête. Le canon dans la bouche dirigé vers ce cerveau qui n’en finit plus de chialer, et c’est fini, mon corps à la science, mon coeur dans une petite boite avec un joli ruban déposé aux pieds de cette conne. Ma tête sur un plateau, c’est ce qu’elle a demandé, et ces enfoirés ce sont exécutés. Putain de Salomé, Jean le Baptiste sanctifié. Trois ans, et quand je crois que c’est fini, je rechute encore plus bas, à croire qu’il n’y a pas de fond, aucun sol à percuter, juste une chute sans fin parce que je viens de tellement haut qu’avant de rattraper ton étage pathétique, il va me falloir plusieurs siècles de déchéance. Une blonde promène sa main sur ma cuisse. Mauvaise idée. Je n’ai même pas envie de faire l’effort de lui faire croire que je vais la sauter. J’ai envie de rien, même pas d’être là. Mais c’était ça ou me foutre une balle tout seul chez moi, et finir comme un gros tas, de la cervelle plein les murs immaculés. Alors je l’anesthésie. Plus de sensation dans le bout des doigts, le nez encombré, deux bouteilles vidées, la troisième offerte par la maison et une connasse de barmaid tout sourire, les yeux qui font mal, cette conne de blonde allume sa clope, son briquet lui gicle des mains, la lumière me tue la rétine, la musique me tabasse la tête, ça tourne, j’ai sérieusement du enquiller. J’ai des flashs. Yeva qui sourit, Yeva qui rit, Yeva qui glisse sa main dans la mienne, Yeva qui danse, Yeva qui fredonne en s’accrochant à mon cou. FLASH. Le photographe nous remercie. FLASH. Sa saloperie de parfum sur mes vêtements, et son regard de frigide en s’en allant. J’ai des flashs, putain de shooting. Envie de me taper la tête contre les murs, de faire sortir tout ce bordel de mon crâne. FLASH. Ses hurlements «Elle est bonne Mahël ? Et Esfir ? Et Lux ?» et mon envie de la prendre sur le champ. FLASH. Elle me pousse, une fois, deux fois, trois fois, pas sûr que je le mérite, mais bon sang qu’est-ce que je kiffe. FLASH. J’ai envie de rire et de hurler en même temps, rire d’apprendre qu’elle a beau m’éviter et m’ignorer depuis trois piges, elle a toujours ma page facebook en livre de chevet, sa jalousie en duvet les soirs de grands froids. Souffre ! Souffre pendant que je me vide une bouteille de Jack Daniel’s dans la pupille pour n’avoir rien vu et t’avoir laissé faire ta grande, me punir pour ce que j’avais probablement pas commis. Je suis bousillé, j’ai même pas envie de me battre, juste de me trancher la tête et de la lui offrir sur un plateau. Putain de Salomé. FLASH. «Ze bréke iz over ! Côme on guailleze !». Photographe français et son accent pourri. La pause est finie. On a plus jamais réussi à retrouver l’alchimie. FLASH. J’ai des flashs, le cerveau transformé en Panasonic tx p65, je revis le film de ma vie merdique. FML. Elle me caresse, puis elle me gifle, me domestique, puis j’agonise. Je sens ces doigts sur moi, je ne sais plus si c’est la blonde ou bien Yeva. J’ouvre un oeil, aussi frais qu’un centenaire. Confirmation, c’est la blonde et son syndrome de victime. Rentre chez toi, va t’faire un gars, moi j’ai pas la tête à ça. Faut que je me lève, faut que je m’arrache, y a rien ici pour moi, y a plus rien nul part, sauf chez Yeva. Pourquoi je dis ça ? Pourquoi je fais ça ? J’ai la rage de voir ce qu’elle a fait de moi ! J’ai pas la fibre lover, je suis né avec le chromosome «adultère» dans l’adn, préprogrammé pour enchainer les meufs et prendre mon pied. J’étais trop con, je me suis laissé berné, j’ai cru en un potentiel bonheur comme on croit au Père Noël. A 6 ans j’ai appris que Coca avait racheté Saint Nicolas, et à 20 ans Yeva était aussi fiable que Judas. Je sors mon téléphone, je ne devrais pas, et je frappe les touches au même rythme que ce martèlement dans ma tête. Je ne suis pas très sûr de ce que je fais, mais ça me semble une bonne idée. Avec 5 grammes, même décapsuler une bière avec les dents semble être une bonne idée.

Je ne sais pas comment je suis arrivé là, dans cette rue, en bas de cet immeuble que je me suis toujours interdit d’approcher, une puissante Ducati Street Fighter full black entre les cuisses. J’ai l’impression qu’il y a deux minutes j’étais encore chez moi, Lux assise dans un coin à attendre que je lui dise pourquoi elle est là. Sauf que même moi je ne le savais pas. Faut que j’arrête la gueule de bois, mais ça voudrait dire ralentir la tise, et dans mon état c’est pas préconisé. Mon état c’est quoi ? Lamentable, comme en l’an de grâce Y.L + 1. Faut pas que j’y pense alors je bois. Je bois pour m’empêcher d’aller chez elle foutre le feu à son chat... Et à ses draps. Il m’avait fallu trois ans pour passer à autre chose, espérer quelque chose avec une autre qu’elle, et cinq secondes pour foutre en l’air tout mes efforts. Comment j’avais pu croire pouvoir guérir de cette fille ? Une MST des plus virulentes, des plus aliénantes, un char d’assaut avec une russe aux commandes. Putain de soviet. Il y avait eu Staline, et puis Yeva. Ma pérestroïka devenue goulag. Je ne m’en sors pas. Je ne sais pas si Lux sait ça. On s’en fout, elle n’est pas là. Je suis seul. A un moment j’ai du quitté la boîte, mais je ne m’en souviens pas. Je pense à la blonde qui doit attendre mon retour en mouillant sa culotte, et puis je pense à la fille à qui j’ai cassé les reins hier soir, la première fille qui présentait quelques ressemblances avec Yeva. Juste la chevelure brune, mais de la façon où je l’avais prise, le reste n’avait pas eu d’importance. Les doigts enfoncés dans ses hanches, alors qu’elle s’accrochait au lavabo en gueulant son plaisir, c’est pas son prénom que j’ai craché, je ne le connaissais pas. Elle s’est quand même retournée pour me dire «Moi c’est Donna, pas Yeva.» Pauvre conne, ferme ta gueule, penche-toi et dis «aah». Aujourd’hui, il semblerait que je n’ai pas dans l’intention de me taper une copie. Je devrais me casser de là, mais je ne suis plus en état. J’ai besoin de détruire quelque chose, et après avoir foutu la merde sur facebook et m’être délecté du spectacle un moment, je dois m’attaquer à autre chose que mon proche écosystème. Je dois la détruire elle, ou moi, ou les deux, on s’en branle, l’un de nous doit mourir. Et j’ai comme l’impression que ce sera moi. Je devrais me barrer, mais je ne suis plus en état. Mon portable affiche 5 nouveaux messages. Personne ne s’inquiète, on réclame juste ma présence. Pourquoi je ne parviens plus à réfléchir ? Mon cerveau est grillé, mes dernières résistances tombent une à une. Jérusalem face à Saladin. Trois ans que je lutte, aujourd’hui j’ai laissé les flashs s’installer, arrachant des lambeaux d’âme à chaque nouveau souvenir, jusqu’à ce que le temps présent disparaisse totalement pour ne laisser place qu’à un ruban d’images. Il n’y a plus d’heure, de jour, de mois ou d’année, on est aujourd’hui, hier et demain. Demain, qui s’en branle de demain ? C’est peut-être déjà demain. Sur mon portable, un message «Je viens chez toi, ouvre pas si tu veux pas de moi.». J’ai pas souvenir d’avoir écrit ça. C’est Jack et Daniel qui l’ont fait. Passé un certain degré d’alcool on devrait interdire l’utilisation des téléphones portables. Je suis en manque, je fais des conneries. Sans ma meute y a personne pour m’empêcher d’appuyer sur tous les boutons de l’interphone jusqu’à ce qu’un connard ouvre en hurlant tout le bien qu’il pense de moi, y a personne pour m’empêcher de monter l’escalier quatre à quatre, m’arrêtant devant chaque porte pour lire le nom, le souffle court, les gestes saccadés, un possédé en pleine crise. J’ai trop bu, mais pas assez pour ne pas remarquer que je bande déjà. Je ne sais même pas si elle est là, si elle voudra de moi, mais mon corps s’en bat les couilles, il la veut, il l’aura. Cinquième et dernier étage, je suis à moitié mort. Y a pas de nom sur la porte, pas de lumière non plus. Je m’accroche au chambranle, la bile me monte à la gorge, les poumons me brûlent, j’ai de la fièvre, je pose mon front moite contre la porte froide, et dans un grincement de surprise, elle s’écarte de moi. La belle garce est là, devant moi. Dans l’obscurité je ne vois que son esquisse. Parfaite, comme toujours. Simplement faite pour mes yeux. Plus rien ne peut m’arrêter, plus rien ne pourrait empêcher ça. Je l’attrape, la colle à moi, un mur stoppe notre élan, son dos contre la paroi. J’ai pas le temps de prendre sur moi, d’attendre et de profiter. J’ai peur qu’elle change d’avis. Je me trancherais la tête plus tard. Pour l’instant je veux rentrer chez moi. En Yeva.


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Yeva E. Lobanov
Yeva E. Lobanov

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un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. Vide
MessageSujet: Re: un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. un jour chuck norris a paumé son alliance, depuis c’est le bordel dans la terre du milieu. Icon_minitimeMer 2 Nov - 18:14

j'ai fait mine de ne pas être blessée. j'ai fait mine d'avancer. j'ai mimé la fille joyeuse, pas du tout douteuse. j'ai aligné deux pas, le poids de mes épaules me forçaient vers le sol, je suis tombée. plus d’apesanteur. face contre terre, le visage souillé par la boue, plus aucune force. j'me languis. mes yeux débordent. mon cœur chavire. mon cerveau explose. j'ai des souvenirs qui jaillissent... je me relève. souvenirs envolés. j'ai fait mine de ne pas être tombée. j'ai mimé cette femme épanouie, forte. j'ai mimé son sourrire. faux. j'ai imité son rire. Faux. j'ai tout falsifiée, j'me suis falsifiée...


le chemin entre l'aéroport et mon appartement. juchée sur des talons aiguilles, je vacillais. chaque pas était une étape. je ne savais plus marcher, bizarrement. pourtant, chaque jour, j'continue à garder l'équilibre sur ces putains de runway. j'arrivais pas à aligner peux pas. coincée dans mon trench beige, les yeux dissimulés derrière des lunettes de soleil démesurées. je trainais mon cadavre de valise à roulette. j'essayais de rester jolie, mais j'paraissais minable. tout le long du trajet, j'étais restée muette. lui aussi. côte à côte, on ne s'est rien dit. j'avais peur que son bras frôle le mien. j'avais peur que ma tête se pose sur son épaule si j'me laissais succomber au supplice de ma fatigue. j'étais tendue, et affreusement pas naturelle. le dos trop droit, le regard trop fixe, les gestes trop vifs, l'ouïe trop aiguisée. et ce putain de stress qui m'bouffait. il hantait mes pensées. je faisais semblant de lire un livre, mais j'butais à chaque fois sur la même phrase. j'ai fini par tourner les pages sans les avoir regardée. j'avais peur de l'espionner du coin de l'oeil. on s'est quité, à l'aéroport de londres. j'ai esquissé un baiser sur sa joue, je suis restée muette. j'me suis enfuie. et j'ai commencé ma longue marche pénible et infinie jusqu'à mon appartement de candem. on aurait dit que j'agonisais, le souffle court. mes pas sont devenus des enjambées. et mes enjambées ont entamées une course. je clopinais comme une vieille dame. le monde me paraissait flou. les gens me paraissait flou. je me paraissais flou. bouffées de chaleur. arrivée proche. une porte. ma porte. elle cède. je suis à l'intérieure. safe.


une semaine est passée... malade comme un chien, au fond de lit. milo m'appelait la dame blanche. j'avais la gueule lessivé. j'avais l'impression d'être passé dans une machine à laver. un produit trop chimique qui m'a déteint le visage. je suis laide. et j'ai le goût du vomi qui me languit. j'arrêtais pas de penser à lui. mais, j'veux pas qu'il sache. j'veux pas. alors, pour me consoler, pour me certifier que mes pensées étaient fausses, j'ai écrit un message sur le mur facebook de son frère. je sais que ça allait le faire rager. j'ai mal agi ? ça n'a pas réussit à me persuader. ça a servit à rien. PUTAIN. toutes ces années. toutes ces années à essayer de l'oublier, à essayer de ne plus l'aimer. j'avais presque réussi. presque, conneries. faut pas que j'me voile la face, j'épie chaque messages qu'il poste sur facebook, chaque photo sur lesquelles il apparait. j'dévisage chaque fille à qui il fait des avances. j'suis minable. j'suis l'ex désespéré qui veut s'montrer forte. j'me voile la face. mais, putain, qu'est ce que j'suis conne ! et je me revois, dans cette chambre, perdue dans l'océan béatifique de l'australie. mais, putain, qu'est ce que j'suis conne ! j'crie. j'montre ma faiblesse. "elle est bonne mahël? et esfir? et lux?" j'suis minable. ma jalousie me tuera. et la douce milo m'a consolé. elle m'a préparé du thé. j'me suis remis sur pied. elle m'a regardé me guérir. elle m'a rien demandé. je lui ai rien dit. mais, elle sait. elle sait que cette état maladif n'est due qu'à une seule personne : faust. les gens ne me connaisse pas. enfin, si. c'est moi qui ne me connait pas. puisque j'me ment. mon portable vibre. un message. je viens chez toi, ouvre pas si tu veux pas de moi. (faust).
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la porte s'ouvre. l'obscurité a encombré la pièce. l'encadrement de la porte laisse la lumière du couloir inondé la pièce. une silhouette. un fantôme. yeva. elle te fixe. et toi, la bête, tu bondis sur ta belle. un mur amorti la chute. violente déraison. yeva ne sourit pas, yeva ne pleure pas. aucune émotion. visage de marbre. elle est froide, ta yeva. elle est froide, tu crois qu'elle t'aime pas. pourtant, elle ne résiste pas, la yeva. elle s'offre à toi. tes baisers la réchauffe. c'est comme si, l'alchimie de l'amour réchauffait son cœur de pierre. continues à l'embrasser. continues, la yeva, elle aime ça. elle te l'avoueras pas. parce qu'entre vous, c'est compliqué. compliqué, ouais. la belle s'est réveillée, ses paupières ont clignés. tes baisers l'ont réanimée. ses mains ont grimpés ton dos vouté. elle a agrippé ton tee-shirt. et sa voix a claironné ton prénom.

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