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you, me and japanese food. w/riven.

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Miloslava Radmonović
Miloslava Radmonović

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MessageSujet: you, me and japanese food. w/riven. you, me and japanese food. w/riven. Icon_minitimeDim 18 Sep - 14:58

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Assise dans les escaliers, j'étais silencieuse regardant Sofia. Mon téléphone vibrait sans s'arrêter sans aucune exagération, les messages étant pour la plupart envoyés par mon agent, Alexander. Je m'étais pris la tête avec lui, pour des raisons qui n'en valait pas la peine, mais je m'étais habituée étant donnée qu'à présent c'était lui qui gérait ma carrière, tout dépendait de lui alors j'acceptais ses remarques plus que déplacé parfois. Mon emploi du temps changé toutes les demi-heures. Il était huit heures du matin, la fashion week de Londres avait commencé et j'étais assise dans des escaliers. Je devais prendre mon mal en patience, attendre mon tour pour cinq minutes. J'avais fini par arriver à l'affiche "wait, please." ce qui voulait dire que j'allais bientôt passer, super. « Suivante. » Je me levais, book en main marchant avec mes talons douze centimètres résonnant sur le sol. « hi. » Je les saluais, allant poser mon book sur le bureau. « walk, please. » avait lâché le directeur de casting. Je m'exécutais. J'avais un aller retour pour le montrer comment je marchais. « Thank you » Je le lâchais un sourire, reprenez mon book et partait laissant place à la fille suivante. Je descendais les marches sortant de l'immeuble. Je repérais ma voiture avec chauffeur et y grimpait dedans. Il connaissait mon emploi du temps mieux que moi. J'allais ainsi enchaîné les castings faute d'en avoir réussi. Je ne défilais que très peu à Londres depuis que j'avais commencé, Londres c'était la semaine où je défilais une ou deux fois, mais rarement plus. Je ne pouvais pas expliquer cela mais c'était ainsi, mais entre nous celle que j'attendais le plus, c'était bien celle de Paris. Paris est exceptionnel, à chaque fois c'est de grandes collections faite par de grands stylistes. La matinée avait été plutôt longue là passant à changer de chaussures, à marcher une minute et repartir. Il était midi, j'avais quartier libre jusqu'à quinze heures parce que madame n'avait pas eu de défilées, je l'emmerdais Alexander.

Finalement, Londres n'était pas si différente de New-York : il avait toujours trop de monde, il n'y avait jamais de période de calme. J'étais immobile, statique me laissant faire. Les mains des deux stylistes rajuster la ceinture, rajuster la longueur du pantalon. « Tu en penses quoi Milo, tu te sens bien dans cette tenue ? » me demandait l'un deux. Mon regard se dirigeait vers ma tenue. « Oui, plutôt. » Je les voyais me fixer, ou plutôt fixer mon corps qui portait l'une de leurs créations. « Milo, essaye plutôt ce pantalon. » Je m'exécutais allant en direction de la cabine d'essayage. J'en ressortais deux minutes plus tard, vêtu d'un pantalon blanc qui s'accordait beaucoup mieux avec le haut. « Milo, fais un aller-retour. » Je déambulais ainsi pied-nu n'écoutant plus leurs remarques. Est-ce qu'il fallait une ceinture, est-ce qu'il montait trop haut, est-ce que les bracelets sont mieux en argent ou en or. Je ne les écoutais plus et les laisser faire ce qu'il voulait de moi. Finalement au bout d'une demi-heure, ils me demandèrent d'aller me rhabiller, car pour cette tenue c'était bon. J'obtempérais allant mettre mon débardeur légèrement avec un effet loose et ma jupe noire. Je rattachais également mes bottines que j'avais acheté y'a deux jours à New York, enfin c'était plutôt un cadeau. « Milo, demain tu as un défilé avant ? » Je regardais Victor lui répondant de manière nonchalante. « Non, je viendrais en avance pour le maquillage et la coiffure. » Il semblait ravi, moi cela m'était totalement égale d'être en avance ou non, vu que le défilé n'était que l'après-midi. Ce qui était difficile c'était le matin lorsque vous faisiez beaucoup de défilés la veille et à le soir, car votre patience diminuait au fil de la journée. Jetant un coup d’œil à ma montre qui affichait dix-neuf quarante-cinq et j'avais rendez-vous dans trois quarts d'heures, à ce mec Riven. Je ne le connaissais pas et je ne savais ce qu'il m'avait pris de l'inviter à aller manger de sushis. Je ne savais vraiment pas, parfois je faisais des choses peu compréhensives. Bref, je devais me rendre à Oxford Circus dans trois quarts d'heures, faisable. Je disais au revoir et les remerciais, toujours remercier (c'était la moindre des choses.) Mon sac sur les épaules, je sortais en direction de la première station de métro qui se trouvait être à quinze minutes à pied. J'arrivais à Central Line, je devais prendre un ticket car j'avais utilisé le dernier pour l'aller. Il y avait du monde, j'allais devoir faire la queue, super. Bref, je faisais la queue derrière un homme qui était plutôt étrange. Une fois fut mon tour, je prenais plusieurs tickets en gardais un en main et rangeait les autres dans mon sac à main. Je compostais mon ticket, et allait prendre l'ascenseur pour rejoindre le quai. J'étais debout attendant le métro, il arrivait dans trois minutes. Je n'étais pas encore en retard. J'en profitais de cette attente pour m'attacher les cheveux. Je serrais ma queue de cheval. Le métro arrivait dans deux minutes. Il y avait du monde sur le quai. Il arrivait, je montais dedans, aucune place assise, évidemment. Dix minutes et six arrêts plus tard, je descendais à Oxford Circus. Je regardais mon iphone, j'étais en retard d'une minute, c'était officiel. Cependant, je ne me pressais pas plus que ça, j'y étais presque il pouvait attendre un peu si on partait du fait qu'il soit à l'heure lui. Je sortais de la station de métro et marchait en direction de Yo Sushi ou j'avais rendez-vous avec Riven

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Riven Clarke Leatherby
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i'll dj at your funeral.

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MessageSujet: Re: you, me and japanese food. w/riven. you, me and japanese food. w/riven. Icon_minitimeLun 26 Sep - 1:27

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Murs blancs et austères. Pièces ternes et douceâtres. Lumineuses et éteintes. Simples et contradictoires. C’est dans ce milieu que j’ai choisi de vivre. Dans cette sphère que je me sens dans mon élément. Dans l’incolore, l’impersonnel. Ce logis me ressemble. Aride et plein de paradoxes. Froid comme une chambre d’hôpital, le silence et l'absence règnent sur mon cocon londonien. Les éclats de rires de Mahël ne résonneront plus que dans ma tête. Les sourires désenchantés de Kirsi ne m’apparaitront plus que les yeux fermés. Je les ai perdues, une fois de plus. A croire que tout ce que je touche finit par s'envoler ailes déployées. Tout ne tient qu'à un fil. Un dérapage et tout croule. Je ne peux déjouer mon esprit et le sevrer de ce qu'il fait de mieux. J'en chasse toutefois ces pensées, me replongeant dans ma lecture du moment. Norwegian Wood ou le conte de la frustration sexuelle d’un adolescent japonais. Je ne saurai dire si j'apprécie ou non ce récit, mais je ne peux m'empêcher d'étrangement m'identifier à ce personnage pitoyable. Peut être est-ce parce que l'héroïne suicidaire me fait penser à Kirsi. L'amie pétulante et pleine de vie me rappelle Mahël. Même Eden vient fourrer son nez dans ce semblant de vie antérieure, incarnant l'acolyte sulfureux. Dans ce joyeux débâcle, mon rôle n'était autre que celui du gars paumé, accablé par sa solitude et blasé de sa propre personne. Blasé de sa conduite, de sa déveine, des êtres qui l'entourent et qui ne cessent de le désillusionner. Je trouve un peu de réconfort dans cette histoire. Penser que je ne suis pas le premier, ni le dernier dont la vie se joue me console. Un conseil : Ne t'apitoie pas sur ton sort. C'est ce que font les imbéciles. Je m'arrête sur cette phrase qui tombe bien. Un ciel clair me nargue de la baie vitrée. Des rayons malicieux filtrant à travers la vitre me caressent la peau, m’invitant à quitter les murs qui me cernent de leur langueur et morosité. J'esquisse un sourire et y glisse mon marque-page avant de refermer le bouquin et de cheminer jusqu’à ma chambre, cédant ainsi à l’appel de la rue et de son effervescence. Je quitte bientôt le logis, d’un tee shirt et d’un jean vêtu. Je longe l’escalier me menant à la délivrance. Mon spleen se dissipe à chaque pas que je fais. Je ne sais où ceux-ci comptent me mener. N'importe où irait, tant que du monde m'entoure. Mon téléphone vibre justement, me signalant un nouvel sms. Je m'en empare sans grand entrain, me doutant qu'il ne peut s'agir que de Sid qui me demande de rappliquer à l'agence. Un numéro inconnu apparait sur l'écran, ma curiosité en est attisée. Je m'empresse d'ouvrir le message et d'en lire le contenu. hi, it's miloslava. I said to you that I'll call you when I'm in london. anyway, I'm in london. Je me souviens alors de la blonde qui était de tous les défilés à la fashion week new yorkaise. Elle tombe bien. Belle comme elle est, sa compagnie ne peut être que plaisante. Je m'écarte de la foule et m'adosse à un mur afin de lui répondre que j'avais très envie de la voir.

Une heure plus tard, je me retrouve chez moi après avoir fait un tour au Cex. J'aime vadrouiller entre les allées de ce disquaire. L'ambiance qui y règne m'est reposante. Le temps y défile sans que je ne m'en rende compte et les rencontres que j'y fais sont des plus mémorables. Je n'en suis comme à l'accoutumée pas sorti les mains vides. J'ai longtemps cheminé entre les disques pour finalement me reposer sur les artistes que me recommandait Lastfm. J'en allume un et rejoins mon dressing pour me préparer. J'ai rendez-vous avec Milo dans moins d'une heure et je n'aimerai en rien la faire attendre. Bonne soirée en perspective. Je ne fonde toutefois pas beaucoup d'espoir sur elle. Je ne le devrai pas, au risque d'être déçu et dégrisé. Une chemise en denim, un col V blanc, un jean noir, des bottes John Richmond chopées à Milan et je suis prêt. Cheveux artistiquement décoiffés. Effortess. Je vérifie que mon porte-monnaie est bien garni avant de le fourrer dans ma poche arrière. Je me parfume et m'empare de mon téléphone pour finalement quitter le loft après avoir éteint la musique. Le cœur léger et emballé, je me dirige vers la station de métro. Deux miles séparent Kensington d'oxford circus. Je ne compte aucunement parcourir cette distance à pieds, bien que j'aime flâner dans les rues. Le quai est bondé de monde, ça ne m'étonne pas en un vendredi soir. L'engin ne tarde pas à arriver, je me fends dans la masse de gens qui s'empressent d'y pénétrer. Je repère une place assise et m'y installe. Je profite du temps que dure le trajet pour vérifier ma boîte mail. Aucun message intéressant, si ce n'est un casting call pour la fashion week londonienne. Quelques arrêts plus tard, je quitte le métro et marche jusqu'au yo sushi où je prends place et attends ma compagne de soirée.

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